• Faire preuve d'agilité
    pour proposer le meilleur aux collaborateurs

    Learning and Development Manager – SALOMON

  • Portrait n°7
     de nos 10 explorateurs du L&D

    Pour démarrer 2025, nous avons eu à cœur de célébrer les explorateurs et exploratrices du L&D à travers une série de portraits, mêlant écriture et croquis. Ces changemakers, avec qui nous concevons des parcours de formation, échangeons et collaborons, sont aussi ceux qui nous inspirent profondément. Leurs portraits dévoilent des trajectoires humaines, riches de défis et de découvertes, qui, nous l’espérons, feront écho à la vôtre ou vous donneront l’élan d’explorer de nouveaux horizons !

    Je découvre les portraits !

  • Portrait

    • Les propos exprimés dans cette interview reflètent uniquement la pensée de l’interviewé et n’engagent en aucun cas son organisation. 

    Quand on demande à Sandra Bernaz de parler de son parcours et de son déclic pour le learning, elle aime remonter jusqu’à ses années d’études. Car c’est lorsqu’elle travaillait sur ses mémoires, minutieusement construits, que tout a commencé. L’écriture, la réflexion, l’analyse… Ce n’était pas un simple exercice académique, mais déjà un laboratoire. Un terrain d’expérimentation qui a forgé son regard, ciselé son approche.

    Aujourd’hui encore, elle avance avec cette double posture. Une boussole dans une main, pour garder le cap. Une loupe dans l’autre, pour tout analyser de près. Comprendre avant d’agir. Sonder avant de construire. « Savoir ce dont les collaborateurs ont réellement besoin et comment cela s’inscrit dans les enjeux de l’entreprise, c’est par là que l’on doit démarrer, toujours. » Car pour elle, le learning n’est pas une mécanique isolée. Il s’inscrit dans un écosystème vivant, où chaque élément doit trouver sa juste place. Rien n’existe en vase clos.

    Depuis juillet 2022, Sandra est Learning and Development Manager chez Salomon. Un univers qui lui va comme un gant. Ici, on avance, on teste, on ajuste. L’innovation est inscrite dans l’ADN de la marque, et elle y insuffle cette même énergie dans le learning.

    Avant cela, elle a façonné des formations sur mesure chez Akor Consulting pour SFR, JC Decaux, EDF. Puis chez Accenture, elle a touché aux projets stratégiques de transformation et a intégré les nouvelles dimensions du digital. Enfin, elle a posé ses repères chez FedEx, où elle a piloté un plan de développement des compétences de 1 500 collaborateurs dans un contexte de fusion. Un chantier complexe, où il fallait naviguer entre performance et accompagnement humain. Chaque étape lui a appris à lire entre les lignes. À comprendre ce qui fait réellement bouger les individus et les organisations. Car ce qui l’intéresse, ce ne sont pas les dispositifs en soi, mais l’impact qu’ils génèrent.

  • « Explorer dans mon métier, c’est explorer tous les métiers. »

  • Pour une formation qui ne formate pas

  • Sandra hésite parfois sur le mot formation. « Il formate. Or, on ne veut pas juste transmettre du savoir. On veut aider les gens à grandir, à se développer. » Elle cherche donc à ouvrir le champ des possibles, à imaginer des expériences d’apprentissage qui donnent envie d’apprendre autant qu’elles renforcent les compétences.

    Ses chevaux de bataille ?

    • Faire simple et efficace. « On a tendance à accumuler du contenu sans se demander s’il sert vraiment. » Elle plaide pour un learning épuré, pertinent, impactant.
    • Mailler besoins stratégiques et aspirations individuelles. Chaque programme doit être ancré dans la réalité de ceux qui l’utilisent.
    • Démocratiser le coaching. Elle croit que l’accompagnement ne doit pas être réservé à une élite, mais devenir un levier accessible à tous.
    • Mettre en lumière les talents internes. « Les collaborateurs sont une richesse qu’il faut valoriser. Partager les savoirs en interne, c’est aussi une manière de construire une culture forte. »
    • Adopter une approche plus écologique du learning. « Un bon parcours, c’est comme un bon jardin : on réutilise les ressources, on élimine le superflu, on nourrit ce qui a du potentiel. » Inspirée par la permaculture, elle conçoit la formation comme un écosystème où les savoirs s’auto-alimentent et où l’on évite les « déchets pédagogiques ».

  • Sentir le moment où tout bascule

  • Sandra a appris une chose essentielle : les plus grandes transformations ne se jouent pas toujours là où on les attend. Un changement de posture, une prise de conscience, un déclic…
    Il y a des instants où tout bascule.

    « On avance souvent en mode automatique. On suit des habitudes, des schémas déjà tracés. Mais il faut savoir s’arrêter, analyser nos émotions, observer les signaux faibles. C’est ce qui permet d’ajuster son cap avant de s’enliser. »

    Cette agilité, elle la transpose dans le learning. Apprendre, c’est bouger. C’est tester, affiner, recommencer. Ce n’est pas une ligne droite, mais une dynamique. Un équilibre subtil entre prise de recul et passage à l’action. Pour elle, un programme de learning doit être en perpétuelle évolution. Tester, observer, corriger.

  • « L’agilité, ce n’est pas juste un concept, c’est une nécessité. Pourquoi attendre cinq ans pour revoir un dispositif alors qu’on peut l’ajuster en cours de route ? »

    Sandra plaide pour une formation plus lean, où l’on expérimente en permanence et où l’on ose dire « ça ne marche pas, on change ».

  • Sa routine de veille : apprendre en mouvement

  • Les échanges avant tout

    « Je parle avec des gens, je croise les perspectives. Ce qui me nourrit, ce sont les discussions, pas seulement les lectures. »

  • Des évènements variés

    « Je vais voir ailleurs : innovation, psychologie, sport, neurosciences… C’est en connectant les idées qu’on crée de nouvelles approches. »

  • Une veille ciblée

    « Je suis sélective : quelques newsletters bien choisies, des podcasts inspirants, et surtout, des articles qui ouvrent des perspectives au lieu de répéter ce que l’on sait déjà. »

  • L’expérimentation comme veille

    « Rien ne remplace l’action. La meilleure façon d’apprendre, c’est de tester. »

  • Son message à la communauté L&D

    « On a beaucoup de chance de faire ce métier. On donne, on offre la possibilité de se développer et de s’épanouir. Quand on se lève le matin, on fait un beau métier. Alors, transformons l’existant pour toujours mieux accompagner nos collaborateurs, tout en prenant en compte la systémie de notre environnement. »

    L’avenir du learning, Sandra l’imagine accessible, agile, connecté au réel. Un espace où l’on ose tester, expérimenter. Un terrain d’exploration, en perpétuel mouvement.

  • Pourquoi vous allez passer un bon moment

    … si vous croisez Sandra ?

    • Parce qu’elle remet en question sans imposer. Parce qu’elle écoute autant qu’elle propose. Parce qu’elle a ce regard affûté, mais jamais figé.
    • Elle sait poser les bonnes questions, celles qui font réfléchir. Elle challenge les évidences, avec une bienveillance qui pousse à se dépasser.
    • Avec elle, on parle apprentissage. Mais surtout, on parle réalité. Ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, et comment faire mieux.

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