• Avec l’hybridation croissante du travail et l’émergence des intelligences artificielles, nos façons de travailler, de produire et de collaborer sont transformées comme jamais auparavant dans nos vies professionnelles.

  • Alexandra
    Maury-Grillé

    DGA Very Up

    partage son regard sur les nouvelles méthodes de travail et de collaboration à l’ère de l’IA.

  • L’IA redéfinit nos attentes et conduit nécessairement à réévaluer la contribution des collaborateurs dans leur ensemble. Ce faisant, elle rend plus que jamais cruciales les compétences humaines qui échappent aux algorithmes.

    Bien sûr l’accroissement du nombre de compétences prises en charge par les IA amorce un mouvement massif d’automatisation et de transfert de tâches vers des applications boostées à l’IA.

    Résultat : nos valeurs ajoutées tendent naturellement à se déplacer vers le terrain des compétences transversales et comportementales. Ces fameuses «soft skills complexes» ou «top skills» deviennent plus que jamais les aptitudes qui décident du destin des organisations dans un monde en mutation radicale et continue.

  • Vers une redéfinition de nos compétences clés

    Pendant longtemps, les organisations ont valorisé l’engagement, l’excellence technique et la rigueur dans les gestes métiers, elles ont bâti des modèles de leadership centrés sur la stabilité long terme et la sécurité. Face aux évolutions profondes de ces paradigmes, elles se mobilisent pour transformer en profondeur leur cartographie des compétences.

  • Certaines “skills“, parfois sous-estimées, en tout cas pas toujours positionnées au premier plan, se révèlent sous un jour nouveau et deviennent centrales dans les plans de développement des compétences et les actions de formation.

    Par exemple, l’agilité et l’adaptabilité, bien que déjà connues, prennent une nouvelle dimension. Les collaborateurs ne doivent plus seulement être flexibles : ils doivent anticiper les évolutions fonctionnelles attendues d’eux, naviguer dans des environnements incertains et opérer des compromis éclairés.

    L’apprentissage continu, la curiosité et l’esprit critique deviennent indispensables à presque tous les métiers, pour naviguer dans un environnement en constante évolution. Les compétences interpersonnelles telles que la collaboration et la coopération sont plus que jamais en haut de la liste.

    Les collaborateurs doivent comprendre – ou être accompagnés pour comprendre – que les bouleversements en cours sont non seulement inévitables, mais aussi porteurs d’opportunités.

  • « Muscler dès aujourd’hui les compétences les plus humaines des collaborateurs, c’est garantir leur performance immédiate et favoriser leur employabilité future. »

  • Un leadership agile face aux paradoxes

    Pour les dirigeants et managers, la donne s’avère également complexe. Ils doivent manier les paradoxes qui façonnent leur activité : donner du sens tout en pilotant des transformations audacieuses, reconnaître les erreurs passées pour réorienter les équipes avec humilité, assumer des décisions dans des zones d’incertitude tout en inspirant une confiance solide.

  • L'IA fait émerger de nouvelles top skills

    Au cœur des cartographies remaniées de compétences, l’ère de l’IA fait aussi émerger de tout nouveaux impératifs et des aptitudes spécifiques.

    Exploiter la créativité augmentée, par exemple, c’est s’appuyer sur la puissance analytique et les fonctionnalités automatisées de l’IA pour imaginer des solutions originales, pertinentes, durables. Comprendre le fonctionnement de l’IA et ses implications éthiques, c’est en particulier être capable d’évaluer les impacts des décisions automatisées, d’en garantir un usage responsable, éclairé, adapté aux différents contextes.

    Ces compétences-là ne sont pas de la simple technique : elles cimentent la crédibilité et la légitimité des entreprises dans un monde où la technologie se doit d’être mise au service de l’humain.

  • Pour accompagner ces évolutions, les départements RH se trouvent face à un défi stratégique majeur. Il ne s’agit pas simplement de cocher des cases sur une grille de compétences figée, mais bien de réinventer nos façons de les évaluer, de les certifier et, surtout, de les faire vivre dans un environnement professionnel en perpétuelle métamorphose.

    Résistances internes, écarts générationnels, quête de sens… Autant de barrières qui peuvent se lever grâce à la formation si on sait lui donner la place qu’elle mérite : s’affirmer encore plus comme levier essentiel pour faire réussir toutes les équipes, garantir leur employabilité en leur dessinant des trajectoires nouvelles, « skillsbased ».

  • La formation : un levier central pour devenir une “skills-based” company

    La formation, envisagée comme un laboratoire d’expérimentation et de transformation personnelle, est la clé de voûte de toute transformation.

    Ne nous y trompons pas : pour réussir, la formation doit sortir du cadre du simple dispositif d’apprentissage de savoir-faire ou de gestes métiers.

    Elle réussit quand elle mise sur la valeur profondément humaine des collaborateurs, en insufflant à chaque étape de ses dispositifs des objectifs pédagogiques adaptés au développement de ces compétences transverses et interpersonnelles qui sont attendues des équipes. À l’uniformité des programmes «one fits all», préférons des parcours agiles, sur-mesure, centrés sur les apprenants.

    En devenant un «simulateur de vol», la formation leur offre un terrain sans risque pour s’entraîner à piloter dans des zones de turbulences.

    Expérimenter, se tromper, réajuster et progresser… Le «learning by doing» ancre les acquis dans le réel, mobilise l’intelligence collective et favorise un approfondissement naturel des savoir-faire et des savoir-être.

  • Osons et misons sur l’alliance des approches synchrones, des interactions entre pairs et des technologies immersives. Par ce mélange, la formation devient un accélérateur de métacognition. On ne transmet pas seulement des connaissances, on apprend à apprendre, à analyser, à comprendre ses propres modes de pensée et ses comportements.

    Les business games immersifs illustrent parfaitement cette ambition : ils aident à développer la conscience des impacts systémiques de nos décisions, à stimuler la réflexion, la coopération et, in fine, la capacité à avancer dans l’incertitude.

    Vinci Construction, par exemple, n’a pas hésité à miser sur un «Business Case» immersif, conçu avec Very Up, permettant à ses dirigeants de confronter leurs modes de décision à un environnement simulé mais réaliste.

    L’IA elle-même devient un moyen au service des objectifs de formation. Les agents IA nouvelle génération, capables d’adapter l’entraînement, de fournir un feedback en temps réel et d’offrir un accès continu à des jumeaux numériques d’experts, ouvrent des perspectives tout à fait inédites.

  • « Chez Very Up, nous sommes convaincus de cette formidable opportunité : celle de faire de la formation un moteur encore plus puissant de toute stratégie RH, afin de passer d’entreprise apprenante à «skills-based company». »

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